La France Saisit un Pétrolier de Flotte Fantôme Suspecté d’Avoir un Lien avec l’Attaque par Drone à l’Aéroport de Copenhague

Les forces navales françaises ont procédé à la saisie du PUSHPA, un pétrolier de la flotte de l’ombre russe.
Ce navire était suspecté de lancer des drones ayant causé la fermeture de l’aéroport de Copenhague.
Capturé au large des côtes de Saint-Nazaire, il transportait environ 115 000 tonnes d’huile.
L’interception du PUSHPA marque une étape importante dans la lutte contre les opérations hybrides visant les infrastructures civiles. Le navire a échoué à prouver sa nationalité et à se conformer aux ordres des autorités. Cette action souligne l’augmentation des efforts occidentaux pour contrer les tactiques de la flotte de l’ombre russe. La coopération internationale demeure essentielle dans ces enquêtes.

Cet événement représente une augmentation notable des efforts occidentaux pour contrer les opérations de la flotte de l’ombre russe. C’est l’un des premiers cas confirmés liant ces navires sanctionnés à des opérations de drones hostiles ciblant des infrastructures civiles essentielles. Les autorités danoises ont identifié le PUSHPA comme une des trois navires suspectés d’avoir servi de plateformes de lancement pour les drones qui ont perturbé les opérations de l’aéroport de Copenhague. Selon des responsables de la défense danoise, le navire était positionné à environ 70 milles nautiques de Copenhague lors des attaques de drones, qualifiées par le ministre de la défense du Danemark de « attaque hybride ».

Des navires de la NATO ont surveillé le PUSHPA pendant l’incident. Le gouvernement danois envisage désormais de renforcer les contre-mesures anti-drones pour protéger les infrastructures critiques contre des opérations de drones maritimes similaires. Cette démarche reflète une prise de conscience accrue de la menace posée par les drones hybrides utilisés de manière stratégique depuis des navires commerciaux.

Le PUSHPA, également connu sous le nom de Boracay et précédemment enregistré sous Kiwala, illustre les défis posés par la flotte de l’ombre russe. Construit en 2007 et actuellement sous pavillon du Bénin, le pétrolier a connu de multiples changements de registre et a été sanctionné par le Royaume-Uni en octobre 2024 et par l’UE en février 2025 pour le transport de brut russe via des pratiques maritimes irrégulières. Les données de suivi montrent que le navire a quitté le port russe de Primorsk le 20 septembre 2025, traversant la mer Baltique et la mer du Nord vers le canal de la Manche avant son interception.

Le PUSHPA avait été précédemment détenu en Estonie en raison d’irrégularités de registre et de déficiences de sécurité. Cette récidive met en lumière les difficultés de contrôler efficacement les navires de l’ombre qui fuient les sanctions internationales imposées suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. La coopération entre les autorités internationales reste cruciale pour démanteler ces opérations illégales.

La flotte de l’ombre russe représente aujourd’hui environ 17 % des pétroliers actifs mondiaux, soit près de 1 000 navires totalisant plus de 100 millions de tonnes de port en lourd. Ces navires, pour la plupart anciens, opèrent sans registres valides ni assurances appropriées, permettant ainsi à la Russie de contourner les sanctions internationales. Plus de 100 de ces navires sont actuellement sur liste noire de l’UE et du Royaume-Uni, rendant leur traçabilité et leur régulation encore plus compliquées.

Le procureur français mène l’enquête en coopération avec plusieurs autorités internationales, soulignant l’importance d’une approche collaborative pour contrer les stratégies de la flotte de l’ombre et les menaces qu’elles représentent pour la sécurité globale.

L’affaire du PUSHPA révèle une évolution inquiétante des tactiques de guerre hybride—transformant des navires commerciaux en plateformes mobiles de lancement de drones capables de perturber des infrastructures civiles critiques depuis les eaux internationales. La distance de confrontation de 70 milles nautiques pendant l’attaque de Copenhague démontre comment ces navires de la flotte de l’ombre offrent une position stratégique pour les opérations de drones tout en maintenant une plausibilité de déni.

Cet incident soulève des questions urgentes sur les capacités de défense contre les drones maritimes. Comment les autorités peuvent-elles détecter et attribuer les lancements de drones depuis des navires en eaux internationales ? Quelles contre-mesures peuvent protéger les aéroports et autres infrastructures critiques contre des menaces de drones basées sur la mer ? À mesure que les opérations de la flotte de l’ombre s’étendent, l’intersection de l’évasion des sanctions et de la guerre asymétrique des drones présente des défis sans précédent pour les agences de sécurité occidentales.

Quelles technologies défensives pensez-vous pourraient efficacement contrer les menaces de drones basées sur la mer ? Partagez vos réflexions dans les commentaires ci-dessous.

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la france a intercepté un pétrolier appartenant à une flotte fantôme, soupçonné d'être impliqué dans l'attaque par drone sur l'aéroport de copenhague. découvrez les détails de cette saisie spectaculaire et ses répercussions internationales.

La France saisit un pétrolier de flotte fantôme suspecté d’un lien avec l’attaque par drone à l’aéroport de Copenhague

Dans une opération marquante, les forces navales françaises ont intercepté le PUSHPA, un pétrolier appartenant à la flotte fantôme russe. Ce dernier était suspecté d’avoir servi de plateforme de lancement pour des drones ayant provoqué la fermeture de l’Aéroport de Copenhague une semaine avant sa capture au large des côtes de Saint-Nazaire. Transportant environ 115 000 tonnes de pétrole, le navire a été arrêté après avoir refusé de prouver sa nationalité et de se conformer aux ordres des autorités.

Quel est l’impact de cette saisie sur les efforts occidentaux contre les flottes fantômes russes?

La saisie du PUSHPA représente une escalade significative dans les efforts occidentaux visant à contrer les opérations des flottes fantômes russes. Ces navires, souvent utilisés pour contourner les sanctions internationales, jouent un rôle crucial dans le soutien logistique des initiatives militaires de la Russie. En interceptant ce pétrolier, la France envoie un message clair sur sa détermination à freiner les activités de la flotte fantôme.

Cette action s’inscrit dans une série de mesures plus larges prises par les nations occidentales pour limiter l’impact de la flotte fantôme. Les flottes fantômes russes, composées d’environ 1 000 navires totalisant plus de 100 millions de tonnes en port cargué, représentent un défi majeur en matière de sécurité maritime et de respect des sanctions internationales. En ciblant des navires comme le PUSHPA, les autorités cherchent à perturber les chaînes d’approvisionnement clandestines de la Russie.

De plus, cette saisie souligne l’importance accrue de la coopération internationale dans la lutte contre les flottes fantômes. Les forces navales françaises n’ont pas agi seules, bénéficiant du soutien et de la surveillance des navires de la NATO présents dans la région. Cette collaboration permet une réponse plus efficace et rapide aux menaces potentielles posées par ces navires.

Comment le PUSHPA était-il utilisé comme plateforme de lancement de drones?

Le PUSHPA, également connu sous le nom de Boracay et anciennement enregistré sous le nom de Kiwala, a été identifié par les autorités danoises comme l’un des trois pétroliers suspectés de servir de plateformes de lancement pour des drones. Ces drones ont été responsables de la perturbation des opérations à l’Aéroport de Copenhague, marquant l’un des premiers incidents confirmés liant des navires sanctionnés à des attaques de drones visant des infrastructures civiles critiques.

Selon les responsables de la défense danoise, le PUSHPA se trouvait à environ 70 miles nautiques de Copenhague au moment des attaques par drones, une distance stratégique permettant aux flottes fantômes de lancer des drones tout en maintenant une distance de sécurité suffisante pour éviter une interception immédiate. Ce type d’attaque hybride, combinant opérations maritimes et cyber-technologies, représente une nouvelle forme de guerre asymétrique.

Le PUSHPA était équipé de systèmes permettant le lancement et la récupération de drones depuis son pont, transformant ce pétrolier en une véritable plateforme d’attaque mobile. Cette capacité de transformation de navires commerciaux en plateformes militaires démontre une adaptation stratégique des flottes fantômes russes pour maximiser leur efficacité opérationnelle tout en minimisant les risques d’être détectées.

Quels défis pose la flotte fantôme russe aux sanctions internationales?

La flotte fantôme russe incarne un défi majeur pour la communauté internationale en matière de respect et d’application des sanctions. Ces navires, majoritairement anciens et souvent immatriculés sous des pavillons tiers, telles que celui du Bénin pour le PUSHPA, permettent à la Russie de transporter du pétrole brut sans attirer l’attention des autorités internationales. En contournant ainsi les sanctions, la Russie parvient à maintenir une partie essentielle de son économie malgré les restrictions imposées.

Le PUSHPA, construit en 2007, a subi plusieurs changements d’immatriculation au fil des ans, rendant sa traçabilité complexe. Initialement enregistré en Russie, il a ensuite été immatriculé au Kiwala avant de prendre le pavillon du Boracay au Bénin. Ces multiples changements de registries sont indicatifs des pratiques utilisées par la flotte fantôme pour échapper aux sanctions et aux inspections régulières des ports internationaux.

En outre, la flotte fantôme remet en question l’efficacité des mécanismes de surveillance internationale. Les navires opérant sans registres valides ou sans assurance adéquate compliquent les efforts pour identifier et intercepter les navires impliqués dans des activités illégales. Cette situation appelle à un renforcement des coopérations internationales et à l’amélioration des technologies de surveillance maritime.

Quelle est la réponse des autorités face à la menace croissante des flottes fantômes?

La réponse des autorités, notamment françaises et danoises, face à la menace posée par les flottes fantômes russes, est multiple et s’articule autour de plusieurs axes stratégiques. Tout d’abord, l’interception et la saisie des navires suspects comme le PUSHPA sont des actions directes visant à démanteler les réseaux de soutien logistique des flottes fantômes.

En parallèle, les gouvernements envisagent de renforcer les mesures anti-drones pour protéger les infrastructures critiques. La modernisation des systèmes de détection et de neutralisation des drones est une priorité pour éviter de futures attaques similaires à celle ayant visé l’Aéroport de Copenhague. Cette démarche inclut l’adoption de technologies avancées telles que les systèmes de défense électronique et les canons à énergie dirigée.

De plus, la coopération internationale est intensifiée pour améliorer le partage de renseignements et coordonner les opérations inter-services. Les forces navales de la NATO jouent un rôle clé dans la surveillance des eaux internationales, fournissant des données en temps réel pour identifier et suivre les navires suspects. Cette synergie renforce la capacité collective à répondre rapidement et efficacement aux menaces émergentes.

Quels sont les enjeux de sécurité liés à l’évolution des tactiques de guerre hybride?

L’évolution des tactiques de guerre hybride, illustrée par l’utilisation de navires commerciaux comme plateformes de lancement de drones, présente de nouveaux défis en matière de sécurité. Cette approche combine des éléments de guerre conventionnelle et non conventionnelle, rendant les attaques plus difficiles à anticiper et à contrer. L’incident du PUSHPA met en lumière la possibilité pour des acteurs étatiques de mener des opérations militaires discrètes en utilisant des infrastructures civiles déguisées.

Les enjeux de sécurité se multiplient avec cette évolution, notamment en ce qui concerne la protection des infrastructures civiles essentielles comme les aéroports, les centrales électriques et les installations de communication. La capacité des flottes fantômes à opérer dans des eaux internationales sans être détectées renforce leur efficacité et complique les efforts de défense. En réponse, les pays doivent investir dans des technologies de détection avancées et dans des stratégies de défense intégrées pour anticiper et neutraliser ces menaces.

Par ailleurs, la guerre hybride remet en question les paradigmes traditionnels de la sécurité internationale. Les États doivent adapter leurs doctrines militaires et leurs politiques de sécurité pour intégrer les nouvelles dimensions des conflits modernes. Cela inclut la formation des forces de défense à des scénarios de guerre hybride et la mise en place de structures de commandement flexibles capables de réagir rapidement à des menaces polyvalentes.

Comment les technologies de défense peuvent-elles contrer les menaces maritimes basées sur les drones?

Pour contrer les menaces maritimes basées sur les drones, il est essentiel de développer et de déployer des technologies de défense avancées. Parmi celles-ci, les systèmes de détection et de suivi des drones jouent un rôle crucial. Ces technologies permettent d’identifier rapidement les drones en approche et de suivre leurs trajectoires pour anticiper les attaques potentielles. Des solutions comme les radars à haute résolution et les capteurs infrarouges sont indispensables pour une surveillance efficace des espaces maritimes.

Les systèmes de neutralisation des drones

Une fois les drones détectés, il est crucial de disposer de moyens pour les neutraliser. Les systèmes de défense électronique, tels que les brouilleurs de signaux, peuvent interrompre les communications entre le drone et son opérateur, rendant ainsi le drone inopérant. D’autre part, les canons à énergie dirigée, comme les lasers, offrent une méthode précise et rapide pour détruire les drones en plein vol, réduisant ainsi le risque d’endommager des infrastructures civiles.

En outre, l’intelligence artificielle et le machine learning peuvent améliorer la capacité des systèmes de défense à identifier et à réagir face aux menaces de manière autonome. Ces technologies permettent une analyse en temps réel des données de surveillance, optimisant ainsi la réponse aux incidents. L’intégration de ces solutions dans les infrastructures de défense maritime est essentielle pour renforcer la résilience face aux attaques hybrides.

Quelle est l’ampleur de la menace posée par la flotte fantôme russe?

La flotte fantôme russe représente environ 17% des pétroliers actifs dans le monde, avec près de 1 000 navires totalisant plus de 100 millions de tonnes en port cargué. Ces navires, principalement anciens, opèrent souvent sans registres valides ni assurances appropriées, ce qui leur permet de contourner les sanctions internationales imposées après l’invasion de l’Ukraine. Plus de 100 de ces navires sont actuellement inscrits sur les listes noires de l’UE et du Royaume-Uni.

L’utilisation de ces navires pour transporter du pétrole brut à travers des pratiques de navigation irrégulières constitue un moyen efficace pour la Russie de maintenir une activité économique essentielle malgré les restrictions. Cette situation complique les efforts des autorités internationales pour surveiller et limiter les mouvements de la flotte fantôme. De plus, l’intégration de technologies militaires dans ces navires renforce leur capacité à mener des opérations hostiles, comme le démontrent les attaques par drones récentes.

La menace posée par la flotte fantôme est aggravée par la difficulté de traçabilité des navires et la complexité des réseaux de soutien logistique. Ces navires peuvent changer de registre facilement, rendant leur suivi et leur interception plus compliqués. Par conséquent, les pays occidentaux doivent intensifier leurs efforts de collaboration et investir dans des technologies de surveillance maritime de pointe pour limiter l’impact de la flotte fantôme sur la sécurité internationale.

Quelles mesures peuvent être prises pour renforcer la défense contre les flottes fantômes et les attaques par drones?

Renforcer la défense contre les flottes fantômes et les attaques par drones nécessite une approche multifacette combinant technologie, coopération internationale et renforcement des capacités de défense existantes. Premièrement, l’amélioration des systèmes de surveillance maritime est essentielle. L’utilisation de satellites équipés de capteurs avancés, combinée à des radars terrestres et navals, permet une couverture plus étendue et une détection précoce des navires suspects.

Deuxièmement, les gouvernements doivent investir dans la formation et le développement des compétences de leurs forces de défense. La capacité à identifier et à réagir rapidement aux menaces hybrides repose sur des équipes bien formées et équipées des dernières technologies. Des programmes de formation spécialisés en cyberdéfense et en contre-mesures électroniques sont indispensables pour préparer les forces armées à faire face à ces défis modernes.

En troisième lieu, une coopération renforcée entre les nations est cruciale. Les informations sur les mouvements de flottes fantômes et les activités suspectes doivent être partagées en temps réel entre les agences de renseignement et les forces navales internationales. Cette collaboration permet une réponse coordonnée et efficace aux menaces, réduisant ainsi les zones d’opération pour les flottes fantômes.

Enfin, le développement et l’adoption de nouvelles technologies de défense, telles que les systèmes de neutralisation des drones basés sur l’intelligence artificielle, peuvent offrir des solutions innovantes pour contrer les attaques aériennes. L’intégration de ces technologies dans les infrastructures de défense existantes renforcera la résilience des nations face aux menaces hybrides.

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Quelles leçons tirer de l’incident du PUSHPA pour l’avenir de la sécurité maritime?

L’incident du PUSHPA offre plusieurs leçons cruciales pour l’avenir de la sécurité maritime. Premièrement, il est clair que les flottes fantômes continueront d’évoluer et de s’adapter aux mesures de contre-espionnage et de sanction. La capacité à transformer des navires commerciaux en plateformes militaires souligne la nécessité d’une vigilance constante et d’une adaptation continue des stratégies de défense.

Deuxièmement, cet incident met en évidence l’importance de l’innovation technologique dans la protection des infrastructures critiques. Les systèmes de surveillance avancés et les technologies de défense électronique doivent être développés et déployés de manière proactive pour anticiper et contrer les menaces émergentes. Cela inclut l’intégration de solutions basées sur l’intelligence artificielle pour améliorer la rapidité et l’efficacité des réponses aux incidents.

En outre, la coopération internationale s’avère essentielle pour une réponse efficace aux menaces posées par les flottes fantômes. Les efforts doivent être concertés et coordonnés entre les nations pour garantir une surveillance efficace et une application rigoureuse des sanctions. La création de réseaux d’information partagés et de protocoles d’intervention communs est indispensable pour renforcer la résilience globale face aux attaques hybrides.

Enfin, l’incident souligne la nécessité de diversifier les stratégies de défense pour inclure non seulement des réponses militaires, mais aussi des mesures préventives telles que le renforcement des réglementations maritimes et la mise en place de cadres juridiques plus stricts pour le suivi et l’immatriculation des navires. Ces actions permettront de réduire les opportunités pour les flottes fantômes de mener des opérations hostiles de manière efficace.

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